La situation sanitaire au 29 septembre 2022

Compte rendu de l’exposé fait par le Dr Samuel Boucher, vétérinaire lors du CA de la SCAF du 08 10 2022 et mise en place d’une cellule IA.

Suite au CA de la SCAF du 08 octobre 2022, il a été décidé de créer une cellule de veille et d’information sur la grippe aviaire afin de partager des informations officielles sur l’avancée de la maladie et sa réglementation et de recueillir les questions que peuvent se poser les organisateurs d’exposition. Différents documents d’aide à l’organisation en lien avec cette maladie seront établis et mis à disposition des adhérents.

La nouvelle réglementation sur la prévention sanitaire et la lutte contre l’influenza aviaire a été officialisée l’année dernière avec la publication de deux arrêtés applicables dès le 1er octobre 2021.

Le premier arrêté concerne la biosécurité de tous les élevages de volailles au sens large, avec des précisions sur la maitrise de la biosécurité et sur le recensement des volailles.

La déclaration de tous les mouvements de toutes les volailles commerciales est devenue obligatoire. Concernant la biosécurité, il faut toujours produire un plan de biosécurité, avec une personne référente formée, un plan de circulation, notamment matérialisé par une signalisation visible dans l’élevage, pouvoir désinfecter les véhicules à l’entrée, interdire l’accès aux autres animaux, aux personnes non indispensables et enregistrer l’entrée des autres. Les intervenants extérieurs doivent être équipés de tenues adéquates. La lutte contre les nuisibles doit être justifiée en traçant les opérations. La bande unique est toujours de mise par unité de production. Les volailles n’ont pas accès à un plan d’eau sur le parcours qui doit être clôturé. Il faut y éviter la circulation d’engins pour abreuver ou nourrir les volailles sur parcours. Enfin, tout élevage devra faire réaliser un audit de biosécurité annuel ou bisannuel. Concernant le fonctionnement des élevages de palmipèdes, le dépistage avant chaque départ vers un autre établissement concerne 20 animaux. Les durées minimales de vide sanitaire sont fixées à 42 jours sur un parcours, 14 jours  pour un bâtiment d’élevage et 2 jours en salle de gavage.