État des lieux au 18 octobre : 25 foyers en élevages et 32 en basses-cours
- 25 foyers en élevages ont été confirmés depuis le 1er août (+12 depuis le 23 septembre, +5 depuis le 30 septembre, le plus souvent dans les Pays-de-la-Loire).
- 32 foyers ont aussi été confirmés sur des oiseaux captifs (basses-cours, appelants, zoos…) (+18 depuis le 30 septembre).
- Près de 200 cas (ou groupes de cas) sur des oiseaux sauvages ont aussi été détectés depuis cet été (dont 131 depuis le 1er août) avec un grand nombre de cas sur des oiseaux résidents du littoral (fous de Bassan, mouettes, goélands et sternes) faisant craindre l’apparition d’un réservoir pérenne du virus IAHP sur ces oiseaux non migrateurs.
Pour mémoire, le risque d’introduction par la faune sauvage a été relevé au niveau « modéré » depuis début octobre. Cela impose la mise à l’abri (ou claustration) des volailles dans les zones humides (ZRP) et, dans les zones à risque de diffusion (ZRD), la mise à l’abri des palmipèdes de moins de 42 jours.
Nouvel arrêté police sanitaire
L’arrêté du 18 janvier 2008 qui fixe la police sanitaire en cas d’IAHP a été modifié sur les points suivants.
- Son champ d’application est élargi aux cas détectés dans la faune sauvage avec la mise en place de ZCT-FS autour des cas dans la faune sauvage.
- Autour des cas en élevage, une zone réglementée supplémentaire est aussi prévue : ZRS d’un rayon de 20 km selon l’instruction technique.
- Pour les élevages situés dans ces nouvelles zones, le préfet peut prendre des mesures de police sanitaire identiques à celles prévues dans la zone de surveillance.
- Le préfet peut aussi ordonner des autocontrôles obligatoires dans les élevages des zones réglementées. Les résultats des analyses sont conservés dans le registre d’élevage. Mais, un résultat positif est immédiatement déclaré à la DDPP.
Dr Samuel Boucher, vétériniare.